1er novembre 2015. Filmé par les caméras d’Envoyé Spécial, qui réalise alors un documentaire sur les médias « complotistes » (comprendre : médias qui ne relaie pas la doxa), je pars en voyage au pays de Bachar, en tant que Journaliste Citoyen. Mon objectif : confronter le point de vue du média alternatif le Cercle des Volontaires (que j’anime) à propos du conflit en Syrie, avec la réalité du terrain.
En effet, depuis 2011, début de la guerre en Syrie, que n’avons-nous pas entendu à propos de Bachar Al-Assad, ce « terrible dictateur » qui « massacre son peuple »… En France, à de très rares (et notables) exceptions près, tous les journaux, radios et télés étaient unanimes à dépeindre le chef d’état syrien comme une personne horrible, assoiffée de sang, et à cause de qui plus de 300 000 personnes innocentes auraient perdu la vie. Mais ce discours officiel contrevenait au discours officiel qui régnait avant 2011 ; surtout, il allait à l’encontre des informations et des analyses que nous faisaient parvenir les syriens de la diaspora en France.
Mon objectif fut donc de rencontrer des syriens, du plus haut au plus bas de l’échelle sociale, afin de recueillir leurs points de vue sur le conflit qui déchire leur pays, loin de toute propagande occidentale.